Centre international de formation à l'enseignement des droits de l'homme et de la paix
Table ronde : diversité et complémentarité des approches sectorielles
L’éducation primaire et secondaire
Marrakech, 16 et 17 juillet 2009
L’enfant, sujet de droit
L’enfant contemporain s’est vu progressivement reconnu comme un individu à part entière, titulaire de droits et, en conséquence, devant être considéré en toute égalité. On doit principalement un tel progrès à des pédagogues du mouvement de « l’École nouvelle », à des chercheurs et praticiens en psychologie de l’apprentissage comme aux promoteurs des droits de l’enfant dont les actions ont abouti aux proclamations successives, au vingtième siècle, de la Déclaration de Genève sur les droits de l’enfant, adoptée par la défunte Société des nations, en 1924, de la Déclaration universelle des droits de l’enfant de l’ONU, en 1959, et de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, en 1989, de la Convention relative aux droits de l’enfant.
Comme l’adulte, l’enfant a le droit de savoir, vu ses capacités et sa découverte progressive du monde, pourquoi on lui apprend telle chose et à quoi cela sert ; pourquoi il y a tant de différences entre les humains, différences tantôt riches de diversité, tantôt injustes parce qu’elles conduisent à l’exclusion ; pourquoi cet enfant et élève à la fois devrait respecter des règlements intérieurs et lesquels. S’agirait-il, dans ce cas, de ceux qui ne sont au fond, très souvent, qu’un répertoire de devoirs ou de ceux qui incitent au respect des libertés et au consentement à des obligations de réciprocité envers les autres ?
Dans cet esprit, l’éducation aux droits de l’homme est un acte par lequel on apprend à devenir citoyen éclairé et responsable, un acte par lequel on développe une conscience politique de l’organisation de la vie en société.
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