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Centre international de formation à l'enseignement des droits de l'homme et de la paix

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Vues d'Afrique N°3

Éduquer aux droits de l'homme : des repères pour l'action (2004)

La femme selon la coutume Moagha par Larlé Naaba Tigré

« Le vécu devient la loi ». Bien qu’elles s’en défendent, les sociétés traditionnelles ont tendance à ne voir en la femme qu’une personne sans « droits ». Dans la Cour royale, elle tient le rôle de « reproductrice de la lignée royale » qui l’assujettit à des règles et comportements stricts sous peine de mort. Hors de la Cour royale, elle doit être « classique » : faire exactement ce que les hommes attendent d’elle. Les résistances vivaces de la société traditionnelle – particulièrement la société moagha - contre le fléau de l’excision et le phénomène du mariage forcé montrent la propension à ne voir la femme qu’au service des hommes, qu’ils soient rois ou non. La chefferie moagha, qui n’est pas en marge de l’évolution du monde, s’implique depuis quelques années dans les campagnes de sensibilisation sur les droits humains et en particulier les droits de la femme. Incontestablement, les débats sur un tel thème sont de nature à faire bouger les choses. - NDLR

Dessin extrait de « Dessine-moi un droit de l'homme »
Les éditions de l'EIP, 1984, p.7

 

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