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Centre international de formation à l'enseignement des droits de l'homme et de la paix

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4e session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile

 

PRESENTATION

Le CIFEDHOP a organisé du 2 au 5 mai 2010, à Genève, la quatrième session internationale de formation à l’EPU pour les acteurs de l’éducation et de la société civile. L’objectif de ces sessions vise à former ces acteurs pour qu’ils contribuent à la nouvelle procédure d’examen périodique universel des Etats (EPU) du Conseil des droits de l’homme, aussi bien au niveau de la phase préparatoire qu’à celui du suivi.

L’EPU

L’examen périodique universel (EPU) de chaque Etat est l’innovation marquante du nouveau Conseil des droits de l’homme en 2006. Il est universel, non sélectif et répété.

Tous les Etats sont examinés une première fois, au cours des quatre années du premier cycle actuel, devant le Groupe de travail chargé de cet examen qui est constitué des 47 Etats membre du Conseil. Chaque Etat y présente son propre rapport. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme y ajoute une synthèse des références faites par des organes de l’ONU à la situation des droits de l’homme dans le pays et un résumé d’autres sources pertinentes, notamment celles des ONG. Le Groupe de travail consacre 3 heures de discussion avec chaque Etat. A la suite de cette discussion, une « troïka » de 3 Etats, venant chacun d’une région différente, présente à la session plénière du Conseil des conclusions et recommandations.

Ce processus est différent de ce qui existe déjà, comme les Comité conventionnels, en ce sens qu’il s’agit d’une discussion politique entre représentants d’Etats (et non d’experts disant le droit) visant à soutenir chaque Etat dans la mise en œuvre de ses obligations et engagements en matière de droits de l’homme.

EDUCATION ET SOCIETE CIVILE

Les acteurs de l’éducation et de la société civile sont directement interpellés par cette nouvelle procédure : premièrement parce qu’il sont amenés à nourrir les discussions de leurs informations, qui seront notamment condensées dans le rapport du Haut-Commissariat sur les autres sources pertinentes ; deuxièmement parce que le rapport que l’Etat doit présenter doit être préparé avec une participation de la société, comme le recommande la résolution 5/1.

Il est donc très important que, dans chaque pays, la société civile soit informée, préparée et encouragée suffisamment tôt pour contribuer à cet examen et à ces discussions nationales. Cette participation publique demande une mobilisation des acteurs de l’éducation, de la formation et de l’information, en plus de celle des organismes déjà engagés dans la protection et la promotion des droits de l’homme. Tous ces acteurs doivent rester actifs lors de la discussion à Genève et ensuite en rapporter les conclusions et recommandations, ainsi qu’en assurer un suivi sur le terrain.

Il ne s’agit plus seulement de développer dans son pays des activités pédagogiques relatives aux droits de l’homme. Il s’agit aussi d’accéder à l’information et de la faire circuler, de sensibiliser, de former, d’évaluer et de contribuer à la réalisation des droits. Pour l’EPU, les acteurs de l’éducation et de la société civile doivent tout entreprendre pour faire de la société une partie-prenante à ce nouveau processus. C’est une nouvelle action d’éducation aux droits de l’homme à l’échelle de chaque pays.

 

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